Le projet de budget 2009 comportera un dispositif de prêt à taux zéro, baptisé "éco-PTZ", destiné à financer des travaux pour améliorer les performances énergétiques des logements, indique le quotidien économique Les Echos, mardi 2 septembre. Cette mesure fiscale est une des pièces maîtresses du Grenelle de l'environnement, dont la première partie du projet de loi doit être discutée à partir du 7 octobre à l'Assemblée nationale.
Ce prêt serait plafonné à 30 000 euros. Selon Les Echos, le montant des travaux ne devra pas dépasser 300 euros par mètre carré. Il ne serait soumis à aucune condition de ressources, à l'inverse du prêt à taux zéro actuel destiné, lui, à financer l'acquisition d'un premier logement. Le coût de cette mesure "pourrait dépasser 1 milliard d'euros en année pleine", précise le journal qui ajoute que le dispositif est prévu pour durer jusqu'en 2014.
Selon Les Echos, "ce prêt ne sera consenti que pour un programme associant, par exemple, une rénovation de toiture, des changements de fenêtres et l'installation d'une chaudière écologique. La simple installation de laine de verre dans un grenier ne suffira pas à y avoir droit". Le quotidien économique indique également que la mesure ne sera pas cumulable avec le crédit d'impôt accordé actuellement par l'Etat pour l'achat de nouveaux équipements économes en énergie. La France s'est engagée à diviser ses émissions de CO2 par quatre. Le secteur du bâtiment, qui représente près du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre, est, de l'avis de tous, le principal gisement d'économies d'énergie.
Les grandes questions que l'on se pose sont les limites de ce prêt. Par comparaison, pour les crédits d'impôt pour les équipements "écologiques" comme les panneaux solaires, y ont le droit les particuliers qui passent par un professionnel pour la pose sur un toit non plat.En sachant que les poseurs de panneaux solaires se sont régalés sur cette loi, il revient en fait moins cher même en comptant es 50% de crédit d'impôt de se les acheter au travers d'association "écolo" et de les poser soi même.
Dans le cas ou on a un toit plat, ça tombe à l'eau et quand on a envie d'assurer un thermosyphon (dans le cas d'eau chaude solaire), on pose les capteurs plus bas que le réservoir, donc le plus souvent au sol.
En attendant de voir comment se décante cette aide substantielle
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