mardi 16 décembre 2008

Obama choisit un prix Nobel comme secrétaire à l'Energie


Selon Yahoo news, je cite:

Steven Chu, 60 ans, fils d'immigrants chinois passé par l'université Stanford en Californie (ouest), a été lauréat du Nobel de Physique en 1997 pour ses travaux sur "les méthodes de refroidissement et de capture d'atomes par laser".

Il est directeur du Laboratoire national Lawrence Berkeley depuis 2004 et s'est spécialisé dans l'étude du changement climatique. Le site internet du laboratoire le décrit comme "un partisan de longue date de la recherche de solutions scientifiques au changement climatique".

"Ces prochaines années, les choix que nous faisons vont nous aider à déterminer quel genre de pays et quel genre de monde nous allons laisser à nos enfants et petits-enfants", a déclaré M. Obama, insistant sur le fait que les problèmes étaient "liés à notre dépendance au pétrole".

"Pour contrôler sa destinée, l'Amérique doit développer de nouvelles formes d'énergie et de nouvelles façons" de consommer cette énergie, a poursuivi le président élu. "Ce n'est pas seulement un défi pour le gouvernement, mais un défi pour nous tous", a-t-il ajouté.

M. Obama a également choisi trois personnalités politiques expérimentées favorables à la régulation pour occuper des postes ayant trait à l'environnement.

Carol Browner, ancienne responsable de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) sous la présidence de Bill Clinton, sera la "Madame Climat" de la nouvelle administration, chargée de superviser l'ensemble de la politique en matière d'énergie, d'environnement et de climat.

Mme Browner a également travaillé au côté de l'ancien vice-président Al Gore, devenu militant de la cause environnementale, lorsqu'il était sénateur.

M. Obama a aussi décidé de nommer à la tête de l'EPA Lisa Jackson, ancienne directrice de l'agence de protection de l'environnement du New Jersey (est).

Enfin, Nancy Sutley, adjointe au maire de Los Angeles chargée de l'énergie et de l'environnement, présidera le Conseil de la Maison Blanche sur la qualité environnementale.

En espérant que ces promesses de politiciens se transforment en actions durables. Si les États-Unis se mettent enfin au EnR, on peut penser que leur développement sera accéléré. Cependant n'oublions pas qu'en temps de crise (surtout aux E.U.), ces investissements seront difficiles à justifier, la chute du cours du pétrole n'aidant pas au développement de ce domaine.

Souhaitons bon courage au futur président Obama pour qu'il change la politique environnementale du plus gros consommateur (donc pollueur) du monde.


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