vendredi 30 janvier 2009

L'Habitat Bio-Economique de Pierre Gilles Bellin fondation Arca Minore


Selon l'éditeur Eyrolles:

À travers trois grands thèmes - chauffer, rafraîchir, ventiler - produire son électricité - produire son eau et gérer ses déchets, cet ouvrage montre comment nous pouvons tous économiser annuellement près de 1 500 euros de charges. Au-delà, il propose une stratégie constructive simple et efficace permettant d'édifier un habitat passif tout en faisant baisser les coûts à la construction de près de 40 000 euros. Comment ? En recourant à des produits robustes et peu chers, en tirant parti au mieux de l'environnement naturel, pour un habitat beau, sain et que l'on peut transmettre à ses enfants.

Multipliant les exemples et les interviews d'innovateurs et d'autoconstructeurs, cet ouvrage démontre que la maison passive est accessible à tous et peut même être source d'économies importantes. Il offre une réponse exclusivement pragmatique au retard pris en France dans le développement de l'habitat durable, souligné par Corinne Lepage en préface.

Au sommaire

  • Préface
  • Introduction
  • Chauffer, rafraîchir, ventiler
  • L'électricité
  • L'eau et les déchets
  • Adresses utiles
  • Bibliographie

Mes commentaires:

Un très bon bouquin technique, très récent, un peu trop chiffré je pense pour une première approche. Ce livre arrive au bon moment pour l'autoconstructeur qui est en phase de conception. Les calculs à faire pour s'assurer d'un habitat correctement conçu sont décryptés et les valeurs à prendre pour les matériaux utilisés sont donnés. Des coûts sont donnés afin de se rendre compte que l'EcoHabitat est en voie de devenir économique. Le surcoût de certaines technologies ou matériaux sont facilement rentabilisés en peu de temps


Note: 18/20

samedi 10 janvier 2009

Habitat Naturel: Janvier Février 2009




Interview : Claude Daquin, président d’Afcobois - Page 20
L'Association Française des Constructeurs Bois est désormais membre de la Fédération Française du Bâtiment. Qu'est ce que ça change ? (3p., 24)



Le Valombré, une restauration exemplaire - Page 28
Sur les hauteurs de Grenoble, au cœur du massif de Chartreuse, une ancienne étable a été rénovée pour accueillir cinq chambres d’hôtes. Une rénovation signée Philippe Michel Mazan. (5p.,24)



Une maison autonome - Page 34
Une maison entièrement autonome, auto-construite en Charente maritime. (6 p.,24)

Un bel exemple de maison du futur? Cet habitant à mis en place toutes les technologies existantes afin de pouvoir être le plus indépendant en énergie. Cependant, certains de ses choix ne sont pas bioclimatiques, ce qui lui coûte des pertes de calories. C'est un bon exemple à étudier afin d'en prendre les bonnes idées et d'améliorer ce qui le peut être.



Sarenne, un refuge technologique - Page 40
Un laboratoire des énergies renouvelables à 2000 m d'altitude !



Les yourtes, nouvelle façon d’habiter - Page 48
Maison d'appoint, tourisme ou pourquoi pas, habitation principale ? (5p., 24)



Les isolants naturels - Page 53
Comment choisir un isolant ? Qu'est-ce qu'un isolant naturel ? (6p.,24)

Un comparatif de matériaux écologiques avec des chiffres pour comparer. Mais ça évolue, tendons l'oreille pour trouver des matériaux encore plus performant et soucieux de notre environnement.



Du chanvre sous votre toit… - Page 62
La maison de l’Architecteur, René-Jean Moinard, a été isolée avec 120 mètres cube de chanvre ! (7p., 24)



HMS, panneau massif de demain - Page 70
Zoom sur un panneau massif garant d'une construction performante (5p., 24)

De gros Légo, ou comment monter une maison en place très rapidement. Une technologie qui a de l'avenir car elle réduit les malfaçon par une préparation en atelier et une main d'oeuvre réduite sur site. Mais le bioclimatisme n'est pas le privilégié de cette méthode



L'Île de Sein - Page 76
Un laboratoire de maîtrise de l’énergie à l’île de Sein pour un éco-tourisme responsable (5p., 24)



Du carton pour les meubles - Page 86
Récup' et déco, les meubles en carton sont tendance ! (4p., 24)



Les soupes de l'hiver - Page 90
Les soupes ne sont pas toujours triste ! Recettes pour un hiver diététique. (3p., 24)




Et toujours, les pages des annonceurs pour trouver les professionnels les plus adaptés à nos besoins, les dates des futurs salons pour pouvoir voir et toucher le progrès écologique.

mardi 6 janvier 2009

Ca bouge en région, La région Nord-Pas de Calais lance son Plan Climat

Je cite depuis le site "Actu Environnement"

La région Nord-Pas de Calais lance son Plan Climat

CLIMAT - Actu-Environnement.com - 06/01/2009
L'Etat, le conseil régional Nord-Pas de Calais, les conseils généraux et l'Ademe ont signé le 17 décembre une charte partenariale destinée à mettre en oeuvre un plan climat. Objectif : réduire par quatre les émissions régionales de GES d'ici 2050.
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© Conseil général Pas-de-Calais
La France s'est engagée, avec les autres pays européens, à atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) fixés dans le cadre du protocole de Kyoto. Pour la France c'est le maintien, en 2010, de ses émissions à leur niveau de 1990, soit 565 de millions de tonnes équivalent CO2 (MteCO2).

Afin d'honorer ses engagements, l'Etat a mis en œuvre un Plan Climat National, dont la validation a été effective en juillet 2004 et qui fixe des mesures en vue d'économiser 54 millions de tonnes de CO2 par an jusqu'en 2010, soit environ une tonne par habitant et par an. Ce Plan préconise également la réalisation de Plans Climat Territoriaux (PCT) à tous les échelons de l'action locale : région, département, commune et intercommunalité. Ils doivent permettre aux collectivités d'identifier sur leur territoire, les principales activités responsables d'émissions de gaz à effet de serre de façon à déployer des plans d'action en termes de réduction d'émission.

C'est dans ce cadre que la région Nord-Pas-de-Calais vient de lancer en partenariat avec l'Etat, les Conseils généraux et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) son Plan Climat. Cette convention, associant les cinq partenaires, a été signée le 17 décembre 2008 à Lille et constitue une première en France.

Selon le communiqué, la région, fortement concernée par le réchauffement, est en effet potentiellement menacée, en particulier sur sa partie littorale déjà soumise à une érosion intense, et dans la zone poldérisée des wateringues.

Le Plan climat Nord-Pas-de-Calais vise ainsi à améliorer la coordination des politiques de différentes institutions publiques qui s'engagent sur une démarche de facteur 4 pour lutter contre les impacts du changement climatique d'ici à 2050 (quatre fois moins d’émissions de GES par rapport au niveau de 1990).

Facteur 4 à l'horizon 2050

Les principaux vecteurs d’émission de GES qui concourent au changement climatique en Nord-Pas-de-Calais sont les secteurs de l’industrie (48 %), des transports (17 %), du résidentiel et des activités tertiaires (19 %). Avec 45 millions de tonnes de CO2 émises en 2005, soit 11,2 tonnes par habitant par an, la région se place au-dessus de la moyenne nationale (9 t/hab/an). Si les fluctuations observées laissent penser que la région respectera les engagements de la France pour le protocole de Kyoto avec la stabilisation en 2010 de ses émissions au niveau de 1990, l’objectif, plus ambitieux, de division par 4 (facteur 4) des émissions d’ici 2050, implique une stratégie globale partagée forte et volontariste, souligne le Conseil régional.

La Région Nord-Pas-de-Calais et ses partenaires ont ainsi défini six orientations sur lesquelles des groupes de travail vont se pencher : les économies d'énergie dans le bâtiment, les transports, l'urbanisme et l'aménagement du territoire, la consommation responsable, l'exemplarité des partenaires institutionnels, la recherche exploratoire et l'innovation, les subsidiarités avec les plans climat territoriaux, enfin, la prospective et l'adaptation. Ces groupes de travail devraient rendre leurs conclusions en juin prochain pour une mise en place des mesures opérationnelles à la rentrée 2009, selon Emmanuel Cau, Vice-président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais en charge du développement durable et de l’environnement.

La région prévoit de diminuer ses émissions de 3 % tous les ans pour atteindre le facteur 4. Dix Plans Climat Territoriaux sont déjà lancés sur la région, pour une couverture complète en 2010 : Artois Comm, SCoT du Grand Douaisis, Communauté de Communes du Sud Arrageois (en préfiguration d’un Plan Climat à l’échelle du Pays d’Artois), Pays Cœur de Flandre, Pays des Moulins de Flandre, Pays du Ternois, Communauté Urbaine d’Arras, Valenciennes Métropole et Lille Métropole Communauté Urbaine.

Le conseiller Vert Philippe Tostain a présenté, le 16 décembre dernier, le Plan climat lillois qui prévoit notamment une part d'énergie renouvelable portée à 25 % ou encore une consommation énergétique ramenée à 50 kWh/m²/an pour les constructions neuves.

Par ailleurs, le Conseil régional Nord-Pas de Calais et l’Ademe ont signé un accord-cadre pour le développement de la recherche axée sur la lutte contre le changement climatique. Cet accord se traduit par deux appels à projets : l'un porté sur l'habitat, l'urbanisme et les services urbains, l'autre sur les réseaux énergétiques et la maîtrise de la demande d'énergie. L'objectif est de soutenir sur la période 2009-2014 des projets R&D appliquée portés par des établissements de recherche, des collectivités, des entreprises, des opérateurs (bailleurs, agences d'urbanisme...), des organisations professionnelles ou des bureaux d'études.

R. BOUGHRIET


Mes commentaires:

On s'aperçoit qu'il suffit de comprendre la menace pour essayer de faire quelque chose. La région NPDC est en effet, comme la belgique ou les pays bas au niveau de la mer, voire en dessous (polder). Un réchauffement climatique qui ferait fondre les glaces, ferait aussi monter l'eau des mers et océans et inonderait le plat pays.

De plus l'industrie très présente dans cette région en fait une région des plus polluante par habitant. La densité d'habitant a permis un bon développement des axes routier, une dynamique qui essaye de sortir de la crise des année 80. Les Ch'ti sont motivés pour montrer la voie du développement durable face aux autres régions. Je me félicite de voir qe ça bouge, mais j'espère que les résultats suivront...